Moqueries.
Publié le 03 août 2025
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Souvent, pour les chasser, des hommes sans pitié
A ces phoques qui nagent, alertes dans les eaux
Ignorants des dangers qui les guettent plus haut
À peine échoués, ils les tuent par milliers.
Ces phoques qui se vautrent, lourdauds sur leurs rochers
Où ils ont l’habitude de tous se rassembler,
Se croyant à l’abri des orques et des requins
Sans méfiance aucune, ils sont surpris soudain
Par des hommes habiles à tenir le gourdin
Pour ne point abîmer de futurs maroquins
Qui jouent des maladresses de ces pauvres victimes
Tout occupés qu’ils sont, à accomplir leur crime.
Tout comme sont ces peuples chassés de leurs forêts
Chassés de leurs banquises, de leurs toundras glacés
Que le monde moderne ne saurait accueillir
Qu’il plonge dans des affres où ils devront mourir.
Mais ce monde demain ne sera pour personne
Quand il sera devenu invivable aux hommes
Il ne sera d’humain pour venir se moquer
Et pourtant certains hommes l’auraient bien mérité !
A ces phoques qui nagent, alertes dans les eaux
Ignorants des dangers qui les guettent plus haut
À peine échoués, ils les tuent par milliers.
Ces phoques qui se vautrent, lourdauds sur leurs rochers
Où ils ont l’habitude de tous se rassembler,
Se croyant à l’abri des orques et des requins
Sans méfiance aucune, ils sont surpris soudain
Par des hommes habiles à tenir le gourdin
Pour ne point abîmer de futurs maroquins
Qui jouent des maladresses de ces pauvres victimes
Tout occupés qu’ils sont, à accomplir leur crime.
Tout comme sont ces peuples chassés de leurs forêts
Chassés de leurs banquises, de leurs toundras glacés
Que le monde moderne ne saurait accueillir
Qu’il plonge dans des affres où ils devront mourir.
Mais ce monde demain ne sera pour personne
Quand il sera devenu invivable aux hommes
Il ne sera d’humain pour venir se moquer
Et pourtant certains hommes l’auraient bien mérité !

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