La fin des paysans.

Des journées de labeur à travailler les champs
Des heures de labour à tracer les sillons
Plutôt que regarder voler les papillons
La vie de paysan semblerait sort méchant.

Lait, beurre et fromages, si bons se pourléchant 
Des légumes bien frais et des fruits vermillons
La nature qui offre sans que nous la pillons
Ne serait-ce point là un choix très alléchant ?

Apparence trompeuse, image déformée 
Le paysan d’hier n’existe désormais 
L’industrie à présent a tout empoisonné.

Fini l’agriculteur qui soignait bien sa terre
Et donnait des produits aux vertus salutaires
Quand les lois du marché l’ont bien emprisonné.