La blanche colombe
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
6 lecture
(0)
Comment peut-on aimer la chasse à la palombe
De ce si bel oiseau, faire une hécatombe ?
Alors qu’elle ressemble à la jolie colombe
Que l’on voit s’élever loin de nos catacombes.
Pourquoi toujours chercher à tuer, à souiller ?
Pourquoi tant de plaisir à l’autre dépouiller ?
À chasser le grand cerf pour ses grands andouillers
À faire tout ce mal pour être émoustillé ?
Faut-il qu’au fond de nous bouille une sombre lave
Dont certains c’est navrant veulent se faire esclaves,
Pour commettre à ce point des choses aussi graves
Que des tâches qu’elle laisse personne ne se lave.
Que pourrait-on leur dire à tous ces égarés
Pour qu’ils cessent enfin d’ainsi tout massacrer ?
Que la vie est partout une chose sacrée
Qu’à sa préservation on doit se consacrer !
Quand en chacun de nous le bon combat le pire
Et qu’il est si facile de céder à l’empire
Des passions qui nous prennent jusques à en mourir
Ce discours ennuyeux prête souvent à rire.
Le temps se rit de nous et crache sur nos tombes
Il y a déjà longtemps que tout espoir retombe
De voir les hommes n’être que de blanches colombes
Et renoncer un jour à leurs armes et leurs bombes.
De ce si bel oiseau, faire une hécatombe ?
Alors qu’elle ressemble à la jolie colombe
Que l’on voit s’élever loin de nos catacombes.
Pourquoi toujours chercher à tuer, à souiller ?
Pourquoi tant de plaisir à l’autre dépouiller ?
À chasser le grand cerf pour ses grands andouillers
À faire tout ce mal pour être émoustillé ?
Faut-il qu’au fond de nous bouille une sombre lave
Dont certains c’est navrant veulent se faire esclaves,
Pour commettre à ce point des choses aussi graves
Que des tâches qu’elle laisse personne ne se lave.
Que pourrait-on leur dire à tous ces égarés
Pour qu’ils cessent enfin d’ainsi tout massacrer ?
Que la vie est partout une chose sacrée
Qu’à sa préservation on doit se consacrer !
Quand en chacun de nous le bon combat le pire
Et qu’il est si facile de céder à l’empire
Des passions qui nous prennent jusques à en mourir
Ce discours ennuyeux prête souvent à rire.
Le temps se rit de nous et crache sur nos tombes
Il y a déjà longtemps que tout espoir retombe
De voir les hommes n’être que de blanches colombes
Et renoncer un jour à leurs armes et leurs bombes.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.