Ite missa est....

Publié le 28 octobre 2025 moins d'une minute de lecture 25 lecture
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Quand soudain tout se noie ou bien tout à coup brûle
Quand partout ça guerroie, que liberté recule,
Quand je ne sais pour toi, mais pour moi ça bascule
Je ne sais pas vers quoi, mais c’est un crépuscule.

Pour voir rire un enfant, des amants s’embrasser
Ou voir un éléphant ou des fleurs par brassées
Qu’est-ce que toi tu défends, moi je n’ai pas cessé
Mais le coeur ça me fend, de voir tout s’effacer.

Ça se passait ailleurs c’est ici aujourd’hui,
Que surgit le malheur et qu’il frappe à l’huis
Je ne sais pas tes peurs, mais je le vois pour lui
Il est où son bonheur et l’espoir si peu luit.

Quoi se bander les yeux, se boucher les oreilles ?
Se tourner vers les cieux et chanter des merveilles ?
Qu’y-avait-il de précieux sous notre cher soleil,
Les hommes sont odieux, et plus rien n’est pareil.

Les côtes se fracassent, partout la glace fond
Et toujours plus on casse, on creuse plus profond,
Alors de guerre lasse puisqu’on touche le fond,
Est-ce qu’un ange passe ? Non je crains un démon…
Pierre Jean Boutet - Logo

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