Un dialogue sourd.
Publié le 04 août 2025
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Je la sens tout autour, je la sens là qui rôde
Qui poursuit sans fléchir sa macabre maraude
Elle attend que les Parques lui donnent le feu vert
Et ce sera peut-être à la fin de ce vers ?
Jeune on n’y pense guère, elle ne nous accompagne,
Avec le temps qui court, du terrain elle gagne.
Je n’irai jusqu’à dire qu’elle est ma compagne
Mais je sais que bientôt elle sera en campagne.
Elle m’a déjà pris tant de mes êtres chers
De ceux dont je tenais et mon sang et ma chair
Je ne connais pas l’heure, non plus les derniers coups
Mais je sens bien ses serres tout autour de mon cou.
Je suis comme en attente et c’est plus fort que moi
Non pas qu’elle me tente, je ne suis pas pressé.
Mais le temps qu’il me reste, c’est entre elle et moi
Comme un dialogue sourd qui ne veut point cesser.
Qui poursuit sans fléchir sa macabre maraude
Elle attend que les Parques lui donnent le feu vert
Et ce sera peut-être à la fin de ce vers ?
Jeune on n’y pense guère, elle ne nous accompagne,
Avec le temps qui court, du terrain elle gagne.
Je n’irai jusqu’à dire qu’elle est ma compagne
Mais je sais que bientôt elle sera en campagne.
Elle m’a déjà pris tant de mes êtres chers
De ceux dont je tenais et mon sang et ma chair
Je ne connais pas l’heure, non plus les derniers coups
Mais je sens bien ses serres tout autour de mon cou.
Je suis comme en attente et c’est plus fort que moi
Non pas qu’elle me tente, je ne suis pas pressé.
Mais le temps qu’il me reste, c’est entre elle et moi
Comme un dialogue sourd qui ne veut point cesser.

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