Tu voudrais que le monde ne soit pas quéquations,

Qu’il existe quelque chose qui soit hors de raison.
Derrière le miroir où s’agitent des ombres
Dont la réalité se situe hors des nombres.

Tu ne peux accepter que des règles rigides
Gouvernent toutes choses y compris le grand vide
Ce que te dis ton cœur n’obéit à ces lois
C’est avant tout l’amour en lequel tu as foi.

Le monde lui n’est fait que de ces équilibres 
Subtils et délicats où toute chose vibre.
Il ne connaît en rien ce qu’est notre justice
Pourtant en savourons sans gêne les délices.

Le monde n’est tissé que de nécessités 
Pour que la vie perdure, il faut les respecter.
Les uns sont prédateurs et les autres des proies 
Et il en est ainsi, quoique les hommes croient.

Tu voudrais que ton âme, ton esprit et ton cœur 
Se trouvent à l’unisson d’un monde bien meilleur.
Écoute les mystères qui passent dans le vent
Entends la voix puissante de nos grands océans.

Plutôt que le forcer, nier ou dominer 
Adapte toi au monde, celui où tu es né 
Lui seul a des réponses, il peut te les donner
Sache un peu dans ses bras enfin t’abandonner.