Tu peux rester de marbre.
Publié le 04 août 2025
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Que ne frémis-tu plus, à voir passer les heures
Comme des voyageurs qui effleurent ton dos ?
Que ne gémis-tu plus, à endurer ces heurts
Que le temps sans pudeur te fait comme cadeaux ?
Serait-ce que tu es à l’horloge insensible
Au cours de ces aiguilles qui sont sur le cadran ?
Serait-ce que tu restes, miracle, inaccessible
Comme serait une anguille qui jamais ne se rend ?
Tu ne trompes personne pas plus qu’un bref moment.
Tu as beau afficher un air très souriant,
Tu n’abuses que toi, peut être des passants,
Qui bien sûr eux se fichent que tu comptes autant d’ans.
Rabats un peu d’orgueil depuis ton piédestal
Il suffit d’un coup d’œil pour voir ton pied instable
Tu commences à trembler par les jours de grand vent
À ce qu’il m’a semblé tu fais ça plus souvent.
Tu peux rester de marbre, garder un air d’airain
Tu n’as plus le statut de l’ancien souverain
Bientôt sera un arbre planté où tu te tiens
Tu ne seras statue que jusqu’au lendemain.
Comme des voyageurs qui effleurent ton dos ?
Que ne gémis-tu plus, à endurer ces heurts
Que le temps sans pudeur te fait comme cadeaux ?
Serait-ce que tu es à l’horloge insensible
Au cours de ces aiguilles qui sont sur le cadran ?
Serait-ce que tu restes, miracle, inaccessible
Comme serait une anguille qui jamais ne se rend ?
Tu ne trompes personne pas plus qu’un bref moment.
Tu as beau afficher un air très souriant,
Tu n’abuses que toi, peut être des passants,
Qui bien sûr eux se fichent que tu comptes autant d’ans.
Rabats un peu d’orgueil depuis ton piédestal
Il suffit d’un coup d’œil pour voir ton pied instable
Tu commences à trembler par les jours de grand vent
À ce qu’il m’a semblé tu fais ça plus souvent.
Tu peux rester de marbre, garder un air d’airain
Tu n’as plus le statut de l’ancien souverain
Bientôt sera un arbre planté où tu te tiens
Tu ne seras statue que jusqu’au lendemain.

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