Tout le reste est misère.
Publié le 04 août 2025
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Un cœur à l’abandon comme un champ en jachère
Les élans sont éteints mais couvent sous la terre
Mais va se réveiller la pulsion de son sang
Et un amour sans frein en battements puissants.
Il suffira d’un rien juste d’une étincelle
Du regard entrevu que lui jette une belle
Pour que la vie renaisse jusqu’au creux de ses reins
La faiblesse d’hier devient ardeur d’airain.
Ne sommes-nous ainsi des mèches d’amadou ?
Qu’un rien peut enflammer quelquefois malgré nous
Après certains hivers quand souffle le redoux
Reviennent des printemps qu’on vit comme des fous.
Au cadran de l’horloge on ne chiffre en années
Seuls importent les temps où l’on s’est embrasés
Seules comptent les heures où l’on s’est embrassés
Tout le reste est misère et peut être oublié.
Les élans sont éteints mais couvent sous la terre
Mais va se réveiller la pulsion de son sang
Et un amour sans frein en battements puissants.
Il suffira d’un rien juste d’une étincelle
Du regard entrevu que lui jette une belle
Pour que la vie renaisse jusqu’au creux de ses reins
La faiblesse d’hier devient ardeur d’airain.
Ne sommes-nous ainsi des mèches d’amadou ?
Qu’un rien peut enflammer quelquefois malgré nous
Après certains hivers quand souffle le redoux
Reviennent des printemps qu’on vit comme des fous.
Au cadran de l’horloge on ne chiffre en années
Seuls importent les temps où l’on s’est embrasés
Seules comptent les heures où l’on s’est embrassés
Tout le reste est misère et peut être oublié.

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