Tout fini.

Lorsque le corps exulte, la jeunesse est là.
Ce ne sont pas les plaintes qui lui donnent le la.
Quand l’esprit se lamente, c’est quand il sent la fin
Quand la vie se fait lente, n’a plus même parfum.

Nous cheminons tous vers ce crépuscule 
Certes les jours avancent, mais le temps lui recule
Le passé tient la place, l’avenir n’en a plus
On regarde la glace, l’image ne plaît plus.

S’affranchir des limites, s’évader dans l’ailleurs
C’est ce que la jeunesse a de plus cher au cœur 
Connaître ses possibles, apprécier ce qu’on a,
C’est quand vient la vieillesse, qu’on suit ce chemin là.

Nous aimons ce début, sans vouloir notre fin
D’abord on a des buts et puis l’on n’a plus faim 
Chemin inexorable, ce parcours est le nôtre 
Serait-il admirable ? Il n’en existe d’autre.