Tout en moi
Publié le 11 novembre 2025
moins d'une minute de lecture
10 lecture
(0)
J’ai en moi, sourd, profond, une sorte de rythme
Ce n’est celui du cœur, il varie de tempo
Au gré de mes humeurs qui portent aussi mes mots
Cadence familière, très éloignée d’un hymne.
Une sourde énergie qui palpite ou se tait
Et dont je n’ai conscience qu’à de rares moments.
Comme quand je me pose, un instant arrêté,
Pour écrire ou penser sans autre mouvement.
Je me surprend ainsi à tapoter d’un doigt
Ou la jambe agitée de spasmes incontrôlés
Ce n’est pathologique, ou du moins je le crois,
C’est comme si l’oiseau exigeait de voler.
Comme si dans la cage existait quelque chose
Qui s’y trouve à l’étroit et cherchait autre chose
Que la fuite des jours inquiétait à tel point
Qu’elle voulait s’évader pour aller voir plus loin ?
Je la nourris de mots pour lui dire je sais
Combien ce monde est beau mais peut nous angoisser
Pour dire apaise-toi, je te donne une voix
Pour dire je t’écoute et je t’ouvre une voie.
Lors la chose frissonne et se laisse bercer
Par la douce musique que les vers font couler
Elle m’accorde alors ainsi quelque répit
Avant de s’éveiller, de ne rester tapie.
Ce n’est celui du cœur, il varie de tempo
Au gré de mes humeurs qui portent aussi mes mots
Cadence familière, très éloignée d’un hymne.
Une sourde énergie qui palpite ou se tait
Et dont je n’ai conscience qu’à de rares moments.
Comme quand je me pose, un instant arrêté,
Pour écrire ou penser sans autre mouvement.
Je me surprend ainsi à tapoter d’un doigt
Ou la jambe agitée de spasmes incontrôlés
Ce n’est pathologique, ou du moins je le crois,
C’est comme si l’oiseau exigeait de voler.
Comme si dans la cage existait quelque chose
Qui s’y trouve à l’étroit et cherchait autre chose
Que la fuite des jours inquiétait à tel point
Qu’elle voulait s’évader pour aller voir plus loin ?
Je la nourris de mots pour lui dire je sais
Combien ce monde est beau mais peut nous angoisser
Pour dire apaise-toi, je te donne une voix
Pour dire je t’écoute et je t’ouvre une voie.
Lors la chose frissonne et se laisse bercer
Par la douce musique que les vers font couler
Elle m’accorde alors ainsi quelque répit
Avant de s’éveiller, de ne rester tapie.
Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.