Tous ces mots qui maniment.
Publié le 04 août 2025
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Vous nous avez écrit ça me laisse sans voix
Vous dont si peu de gens ont entendu la voix
Mais pourtant vous saviez si bien être bavard
Par vos gestes et mimiques, mais jamais par hasard.
Lorsque j’étais enfant j’en avais un peu peur
De ce monsieur muet, semblant venu d’ailleurs
De son visage blanc et de ses grands yeux noirs
De ces gestes étranges, qu’il me donnait à voir.
Moi amoureux des mots, comment tant de silence
Pouvait laisser passer, ces émotions intenses
Comment un corps tordu, de mille contorsions
Arrivait-il ainsi, à parler de passion ?
Et vous portiez ce nom, ah le mime Marceau !
Que disaient mes parents, vous étiez leur héros
Cet artiste absolu, dans le dépouillement
L’amour à l’état brut, et dans le dénuement.
Langage universel, sur la terre entière
Comme inventé par vous, sublime clown lunaire
On s’embarquait sans bruit dans vos belles histoires
Vos amours et vos cris, muets et dérisoires.
Fragilité humaine, force des sentiments
C’était votre domaine, vous y étiez si grand
À présent ils se pressent, pour marcher dans vos pas
Pour apprendre vos gestes, subtils et délicats.
Moi je n’ai que des mots, mais je m’incline bas
Par un coup de chapeau, je salue vos exploits
D’avoir laissé en nous, ce souvenir d’un homme
Pour qui le temps, un temps, a retenu sa gomme.
Vous dont si peu de gens ont entendu la voix
Mais pourtant vous saviez si bien être bavard
Par vos gestes et mimiques, mais jamais par hasard.
Lorsque j’étais enfant j’en avais un peu peur
De ce monsieur muet, semblant venu d’ailleurs
De son visage blanc et de ses grands yeux noirs
De ces gestes étranges, qu’il me donnait à voir.
Moi amoureux des mots, comment tant de silence
Pouvait laisser passer, ces émotions intenses
Comment un corps tordu, de mille contorsions
Arrivait-il ainsi, à parler de passion ?
Et vous portiez ce nom, ah le mime Marceau !
Que disaient mes parents, vous étiez leur héros
Cet artiste absolu, dans le dépouillement
L’amour à l’état brut, et dans le dénuement.
Langage universel, sur la terre entière
Comme inventé par vous, sublime clown lunaire
On s’embarquait sans bruit dans vos belles histoires
Vos amours et vos cris, muets et dérisoires.
Fragilité humaine, force des sentiments
C’était votre domaine, vous y étiez si grand
À présent ils se pressent, pour marcher dans vos pas
Pour apprendre vos gestes, subtils et délicats.
Moi je n’ai que des mots, mais je m’incline bas
Par un coup de chapeau, je salue vos exploits
D’avoir laissé en nous, ce souvenir d’un homme
Pour qui le temps, un temps, a retenu sa gomme.

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