Te souviens-tu dhier, du coucher de soleil

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 6 lecture
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Comme des amoureux, nous marchions sur la plage ?
Les vagues et la mer nous semblaient sans pareilles
Et la main dans la main nous paraissions si sages.

Encore essoufflés de nos assauts fougueux
Où nous ne faisions qu’un, quand les yeux dans les yeux
Nous voyions chavirer au fond de nos prunelles 
La lueur d’abandon de nos vies de rebelle.

Comment avons-nous pu lors en arriver là 
À ne plus même voir de l’autre le regard 
À en avoir assez, à être même las
À ne plus se croiser que presque par hasard ?

Où est partie la flamme qui animait nos cœurs 
Où sont donc les élans qui emportaient nos corps ?
Où s’est-elle enfuie la magie du bonheur
Que nous faut donc il faire pour la connaître encore ?

Un fossé s’est creusé de ce manque d’enfant 
De ce désir secret qui saigne en dedans
Nous n’avons plus de mot pour combler cette absence
Nous avons dû en route perdre notre confiance.

S’il ne nous est donné, né de toi contre moi
Accueillons un enfant alors sous notre toit
Un coeur abandonné qui a besoin d’amour
Nous lui en donnerons beaucoup, et tous les jours.

et un jour avec lui nous irons sur la plage 
Admirer le soleil, la mer et l’horizon
Nous tiendrons par la main tous deux cet enfant mage
Et l’amour refera son nid dans la maison.
Pierre Jean Boutet - Logo
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