Sur un air de tromblon.

Sur un air de violon je te dirai au revoir
Avec la nostalgie de tous nos si beaux soirs
Sur un air de guitare je te dirai trop tard
Et tu n’y pourras rien, pas mêmes tes regards

Sur un air de banjo je te crierai adios !
Cela retentira aux confins du cosmos
Sur un air de saxo, je hurlerai ma peine
Toi qui fut mon idole, qui fut aussi ma reine.

Sur un air de piano sans aucun trémolo 
Je m’en irai très loin pour me jeter à l’eau.
Sur un air de tambour, je mourrai bien d’amour
Celui que j’ai connu dans le temps des beaux jours.

Sur un air de crécelle, je te dirai ma belle
Pourquoi as- tu choisi qui plus est surtout celle
Qui était mon amie qui devint ton amie
Pourquoi toutes les deux m’avez-vous donc trahi ?

Sur un air de pipeau, je me sens si idiot
Que de n’avoir rien vu de vos jeux de Sapho.
C’est sur un air de flûte, que je cesse la lutte
Le seul mot qui me vienne est le simple mot zut !