Stupeur !

Il regardait figé arriver le malheur
Tel un train emballé par sa grande vitesse
Il restait immobile dans sa forte stupeur
Incapable d’agir pour que tout cela cesse.

Il se trouvait trop bien dans son petit cocon 
Pour changer même un peu, oubliant sa promesse 
Il savait pourtant bien qu’c’était le choix d’un con
Après moi le déluge ! Avouant sa faiblesse.

Qu’y puis-je quand la tâche est aussi gigantesque ?
Les problèmes à régler sont complexes et dantesques !
Faudrait s’y mettre tous, et cela sans tarder.
Mais en guerres et profits l’homme s’est attardé !

Il se disait honteux, j’ai encore une chance
D’échapper à tout ça dans ma propre existence.
Puisque tout est foutu profitons de l’instant
Des bons moments à vivre il n’y en a plus tant !

Voilà bien je le crains l’esprit de l’Occident
Mais celui de l’Orient est-il si différent ?
Dites moi le grand peuple qui a déjà compris 
Qu’à se montrer si lent, il va payer le prix ?

Tout n’est qu’une course qu’on fait contre le temps 
Le démontrent les sciences depuis déjà longtemps.
La cause est entendue, combien de temps perdu ?
L’homme ne va tarder à récolter son dû.