Sous lédredon.
Publié le 04 août 2025
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Quand l’orage tonnait par dessus la maison
Peureux, me réfugiais dessous un édredon,
Au risque d’étouffer au sein de ce cocon
Pour ne plus rien entendre de ses coups de canon.
C’était comme un refuge contre les bruits du monde
Où je faisais des rêves comme on en fait en songe
Des rêves éveillés où je m’imaginais
Que j’étais courageux, lors que je frissonnais.
Combien semblait facile pour le petit garçon
D’échapper aux dangers et de s’en détacher
Il n’avait pas encore tout appris des leçons
Que la vie bien plus tard n’allait pas lui cacher.
Les orages aujourd’hui sont d’une autre nature
Ils ne sont pas de ceux à la courte aventure,
Qui passent et se dissipent, laissant place au beau temps.
Ils sont hélas pour nous oh combien menaçants.
Des menaces terribles engendrées par les hommes
Et que le temps qui passe n’efface, ni ne gomme.
Des risques qui grandissent vite au fil des années
Au point que contre nous, tout semble se liguer.
Je n’ai plus d’édredon ou d’épaisse couette
Pour m’y glisser dessous, par une pirouette
Le jour où s’abattront ces changements funestes
Ne les effaceront nos inutiles gestes.
Peureux, me réfugiais dessous un édredon,
Au risque d’étouffer au sein de ce cocon
Pour ne plus rien entendre de ses coups de canon.
C’était comme un refuge contre les bruits du monde
Où je faisais des rêves comme on en fait en songe
Des rêves éveillés où je m’imaginais
Que j’étais courageux, lors que je frissonnais.
Combien semblait facile pour le petit garçon
D’échapper aux dangers et de s’en détacher
Il n’avait pas encore tout appris des leçons
Que la vie bien plus tard n’allait pas lui cacher.
Les orages aujourd’hui sont d’une autre nature
Ils ne sont pas de ceux à la courte aventure,
Qui passent et se dissipent, laissant place au beau temps.
Ils sont hélas pour nous oh combien menaçants.
Des menaces terribles engendrées par les hommes
Et que le temps qui passe n’efface, ni ne gomme.
Des risques qui grandissent vite au fil des années
Au point que contre nous, tout semble se liguer.
Je n’ai plus d’édredon ou d’épaisse couette
Pour m’y glisser dessous, par une pirouette
Le jour où s’abattront ces changements funestes
Ne les effaceront nos inutiles gestes.

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