Sils ne métaient offerts ...
Publié le 04 août 2025
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Si ne m’étaient offerts tous ces mots sous ma plume
S’ils ne venaient à moi tout habillés d’écume
S’ils ne me laissaient pas les pétrir de mes doigts
S’ils n’acceptaient non plus de plier sous mes lois
Alors me manquerait presque un feu dans ma vie
Que ferais-je de moi sous la pluie, sous l’ennui ?
Alors je ne serai qu’un passeur dépourvu
Espérant bras ballants le convoi attendu.
Ne plus trouver les mots pour répondre à l’appel
Des profonds remuements qui sans eux n’ont plus d’ailes
N’avoir plus ces navires tout chargés de leur sens
C’est ôter à mon cœur sa meilleure essence.
Si n’affluaient joyeux de se savoir choisis
Tous ces mots bien rangés dans les dictionnaires
Je ne respirerais leur parfum d’ambroisie
Car ils ne sont moisis, c’est même le contraire!
Que serais-je sans eux qu’une plume immobile
Qu’un esprit en suspens, qu’une pensée fragile.
Combien je leur sais gré de leur douce amitié
J’essaie sans suffisance de louer leur beauté.
S’ils ne venaient à moi tout habillés d’écume
S’ils ne me laissaient pas les pétrir de mes doigts
S’ils n’acceptaient non plus de plier sous mes lois
Alors me manquerait presque un feu dans ma vie
Que ferais-je de moi sous la pluie, sous l’ennui ?
Alors je ne serai qu’un passeur dépourvu
Espérant bras ballants le convoi attendu.
Ne plus trouver les mots pour répondre à l’appel
Des profonds remuements qui sans eux n’ont plus d’ailes
N’avoir plus ces navires tout chargés de leur sens
C’est ôter à mon cœur sa meilleure essence.
Si n’affluaient joyeux de se savoir choisis
Tous ces mots bien rangés dans les dictionnaires
Je ne respirerais leur parfum d’ambroisie
Car ils ne sont moisis, c’est même le contraire!
Que serais-je sans eux qu’une plume immobile
Qu’un esprit en suspens, qu’une pensée fragile.
Combien je leur sais gré de leur douce amitié
J’essaie sans suffisance de louer leur beauté.

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