Sil y a un esprit plus brillant que celui

De notre cher Victor, ce phare dans la nuit
Qu’il se fasse connaître et surtout ne s’enfuit
Nous aurions nous les hommes tant besoin de lui !

Mais combien en leur temps furent ces voix, immenses
Au point que sur leurs airs encore les hommes dansent,
Juste pour oublier à quel point ils sont sots
Qu’ils ne sont tous en fait que grouillants vermisseaux.

Par dessus la mêlée qui aura donc les mots
De ceux qui font que tous ont enfin ce sursaut,
Cet élan salvateur où l’on se dit allons !
Ensemble, les tyrans, ensemble, renversons !

Au delà des disputes et de nos divisions 
Par delà les frontières, comme les religions
Quelle que soit la langue, la culture, l’opinion
Des mots pour s’engager dans une grande union.

Bien sûr il y eut Gandhi et Martin Luther King
Aussi furent Theresa et Nelson Mandela
Mais que nous ont laissé ces géantes voix là ?
Leur message n’a pas su l’emporter sur le ring.

Le ring où règnent en maîtres les puissances d’argent
Car la parole est d’or, mais le pouvoir d’argent.
Demain un grand silence dénoncera nos torts
C’est là le mot en fait qui dit bien notre sort.