Sérénité.

Comme dans un Vermeer, la lumière oblique
Vient éclairer sa joue, d’une pâleur sublime 
Tandis qu’ailleurs elle joue sur ses mains magnifiques
Posées sur le tissu où précises, elles s’animent.

Une humble couturière est métamorphosée 
Par l’étrange lumière en la fée des nuées.
Oubliée l’apparence, la modeste tenue
Quand l’aura en émane dont elle est revêtue.

Un décor familier mais très sombre l’entoure
Les touches de couleurs sont rares sur sa robe 
Seul les traits de lumière qui parviennent du jour
Apporte une chaleur qui doucement l’enrobe.

Une image paisible, un tableau très serein  
Des gestes ordinaires, juste un jeu de mains
Un spectacle empli de grande sérénité  
Qui semble emprisonné pour une éternité.