Séquoia.
Publié le 03 août 2025
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On y voit des géants aux cimes millénaires
Dont l’image ne rendrait la taille extraordinaire
S’il n’y avait au pied, présence minuscule
La silhouette humaine qui permet ce calcul.
Si elle n’était là, ce tronc serait banal
Ainsi que ces graviers dont le sol est jonché
Mais il s’agit bien là d’un monstre végétal
Les cailloux à ses pieds ce sont de vrais rochers
Lorsque cet arbre est né l’humanité à peine
Sortait de ces ténèbres où elle végétait
Et combien de fourmis certes à taille humaine
Au pied de ce géant ont pu se promener ?
On comprend mieux l’échelle du temps et de l’espace
Quand on voit se dresser près de l’homme qui passe
Un être si immense et si vieux à la fois
Qui n’est pourtant lui même qu’un nain devant ces lois.
C’est un instantané qui semble conjuguer
A un moment volé, toute une éternité
A un géant sacré, un être bien discret,
A méditer aussi en toute humilité.
Dont l’image ne rendrait la taille extraordinaire
S’il n’y avait au pied, présence minuscule
La silhouette humaine qui permet ce calcul.
Si elle n’était là, ce tronc serait banal
Ainsi que ces graviers dont le sol est jonché
Mais il s’agit bien là d’un monstre végétal
Les cailloux à ses pieds ce sont de vrais rochers
Lorsque cet arbre est né l’humanité à peine
Sortait de ces ténèbres où elle végétait
Et combien de fourmis certes à taille humaine
Au pied de ce géant ont pu se promener ?
On comprend mieux l’échelle du temps et de l’espace
Quand on voit se dresser près de l’homme qui passe
Un être si immense et si vieux à la fois
Qui n’est pourtant lui même qu’un nain devant ces lois.
C’est un instantané qui semble conjuguer
A un moment volé, toute une éternité
A un géant sacré, un être bien discret,
A méditer aussi en toute humilité.

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