Sans angoisse au cœur.
Publié le 03 août 2025
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Quand l’ombre fugitive passe au-dessus de nous,
Quand on sent comme un froid qui nous saisit partout,
Quand on sent que vacille quelque chose de nous,
Quand on se sait fragile comme branche de houx,
Alors on se raccroche aux forces qui nous restent,
À ce souffle de vie, ne fait-on tous ce geste
Comme pour retenir une main bien trop leste,
Qui veut nous enlever, jusqu’à nos derniers zestes ?
Combien paraît précieuse alors cette lumière
Avant de se trouver plongé dans les ténèbres.
Qui peut être attiré par les veillées funèbres
Ou bien pour écouter de trop sombres prières ?
Qui ne voudrait partir tout comme il a pu naître
Tout ébloui encore de ce si grand mystère ?
Sans souci, ni notion de ce qui vient après
Sans angoisse au cœur, ni questions, ni regrets .
Qui ne voudrait sortir un peu par surprise
De ce terrain de jeux où il vint par méprise
Enlevé du plateau par la main invisible
De celui qui nous tient de façon si risible.
Quand on sent comme un froid qui nous saisit partout,
Quand on sent que vacille quelque chose de nous,
Quand on se sait fragile comme branche de houx,
Alors on se raccroche aux forces qui nous restent,
À ce souffle de vie, ne fait-on tous ce geste
Comme pour retenir une main bien trop leste,
Qui veut nous enlever, jusqu’à nos derniers zestes ?
Combien paraît précieuse alors cette lumière
Avant de se trouver plongé dans les ténèbres.
Qui peut être attiré par les veillées funèbres
Ou bien pour écouter de trop sombres prières ?
Qui ne voudrait partir tout comme il a pu naître
Tout ébloui encore de ce si grand mystère ?
Sans souci, ni notion de ce qui vient après
Sans angoisse au cœur, ni questions, ni regrets .
Qui ne voudrait sortir un peu par surprise
De ce terrain de jeux où il vint par méprise
Enlevé du plateau par la main invisible
De celui qui nous tient de façon si risible.

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