Saint Jacques de Calahons
Publié le 03 août 2025
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Nous partîmes à onze décidés et gaillards
Nous fûmes même douze en atteignant Catllar
Courageux mais prudents nous posâmes une auto
Au lieu de l'arrivée pour revenir plus tôt.
Le chemin était rude et ce dès le départ
La colonne s'étire, on attend, on repart
Derrière des murets hauts comme des remparts
Se cachent des cabanes, bien des abris épars.
On aperçoit enfin posé sur l'autre flanc
L'édifice imposant qu'on gagne en parlant
Sur un chemin très large qui va en zigzaguant
Jusqu'à cet hermitage rénové récemment
Du haut de ses terrasses panorama bluffant
Le Canigou immense trône comme un géant
Au centre de la toile il est si dominant
Que le reste s'efface dans des brouillards mouvants.
On visite les lieux respectant son silence
On se restaure un peu savourant nos pitances
On repart tranquilles, tout le reste en descente
Pour rejoindre l'auto pile au bout de la sente.
On reprend nos voitures on roule à dix à l'heure
Pour prendre en photos de beaux pêchers en fleurs
On s'extasie bien sûr de leur rose couleur,
On ira boire un coup mon Dieu qu'elle chaleur,
Abrité des remparts dedans la ville franche
On se repose un peu et pour ne pas qu'on flanche
On rafraîchit nos gorges de boissons fraîches à point
Offertes par un couple depuis longtemps du coin.
Enfin on se sépare pour rentrer à bon port
Cette journée parfaite fut d'un bon réconfort
Il y en aura d'autres au prix de quelques efforts
Sur ce point il me semble nous fumes tous d'accord.
Nous fûmes même douze en atteignant Catllar
Courageux mais prudents nous posâmes une auto
Au lieu de l'arrivée pour revenir plus tôt.
Le chemin était rude et ce dès le départ
La colonne s'étire, on attend, on repart
Derrière des murets hauts comme des remparts
Se cachent des cabanes, bien des abris épars.
On aperçoit enfin posé sur l'autre flanc
L'édifice imposant qu'on gagne en parlant
Sur un chemin très large qui va en zigzaguant
Jusqu'à cet hermitage rénové récemment
Du haut de ses terrasses panorama bluffant
Le Canigou immense trône comme un géant
Au centre de la toile il est si dominant
Que le reste s'efface dans des brouillards mouvants.
On visite les lieux respectant son silence
On se restaure un peu savourant nos pitances
On repart tranquilles, tout le reste en descente
Pour rejoindre l'auto pile au bout de la sente.
On reprend nos voitures on roule à dix à l'heure
Pour prendre en photos de beaux pêchers en fleurs
On s'extasie bien sûr de leur rose couleur,
On ira boire un coup mon Dieu qu'elle chaleur,
Abrité des remparts dedans la ville franche
On se repose un peu et pour ne pas qu'on flanche
On rafraîchit nos gorges de boissons fraîches à point
Offertes par un couple depuis longtemps du coin.
Enfin on se sépare pour rentrer à bon port
Cette journée parfaite fut d'un bon réconfort
Il y en aura d'autres au prix de quelques efforts
Sur ce point il me semble nous fumes tous d'accord.

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