Réjouis-toi
Publié le 03 août 2025
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Écoute, à nuit tombée, le grillon qui stridule
Alors que la cigale s’est tue depuis longtemps
Et vois dans le halo d’un fanal, incrédule,
De ces chauves-souris le ballet incessant.
Alors lève les yeux pour contempler la lune
Aux couleurs dans les cieux de la pauvre falune.
Mesure ta présence, est-elle importune ?
Dans ce théâtre d’ombres, n’en es-tu aussi une ?
Demande toi un peu si ta vie passagère
Est un bruit parmi d’autres, une chose légère ?
Ou si par ton vacarme tu nuis autour de toi.
Dépose alors tes armes, et plutôt réjouis-toi !
Réjouis-toi d’exister et de mêler ton souffle
A ce que tes sens limités te camouflent.
Le monde est plus grand que ce que tu en penses,
Que ce que tu en vois dans ta simple existence.
Alors que la cigale s’est tue depuis longtemps
Et vois dans le halo d’un fanal, incrédule,
De ces chauves-souris le ballet incessant.
Alors lève les yeux pour contempler la lune
Aux couleurs dans les cieux de la pauvre falune.
Mesure ta présence, est-elle importune ?
Dans ce théâtre d’ombres, n’en es-tu aussi une ?
Demande toi un peu si ta vie passagère
Est un bruit parmi d’autres, une chose légère ?
Ou si par ton vacarme tu nuis autour de toi.
Dépose alors tes armes, et plutôt réjouis-toi !
Réjouis-toi d’exister et de mêler ton souffle
A ce que tes sens limités te camouflent.
Le monde est plus grand que ce que tu en penses,
Que ce que tu en vois dans ta simple existence.

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