Racines.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 7 lecture
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Nous sommes tous au monde, d’abord de quelque part
Avec des racines qui sont la grande part
De notre identité qui peut être diverse
Mais s’ancre avant tout dans le sol qui nous berce.

Qui choisit de partir, de sa terre ou son île 
Peut-on dire de lui qu’il a choisi l’exil ?
Le voyageur un jour reviendra à l’endroit
Celui qui l’a vu naître, car c’est bien là son droit.

Celui qui est chassé hors de sa propre terre
Par des illuminés ou des foudres de guerre
Celui n’a de choix que combattre et mourir 
Ou la voie de l’exil qui veut dire partir.

Rester dans ce pays au risque de sa vie
De celle des siens, de toute sa famille
Ou quitter tous ces lieux pour raison de survie
Chercher sous d’autres cieux un accueil plus tranquille.

Sans avoir de racines comment voir dans les cieux
Des nuages d’espoir, des promesses de mieux ?
Quand on tente à tout prix de s’ancrer dans un sol
Qui parfois vous rejette en appelant au viol ?

Combien d’âmes meurtries qui clament leur souffrance
Combien de corps perdus au cours de ces errances ?
Combien parmi tous ceux qui referont leur vie
Pour ne point regretter le goût de leur pays ?

Ce n’est pas tant les hommes qui sont si différents 
Mais les lieux, les cultures où ils sont engendrés.
Que de déclinaisons de notre humanité 
Quand même sont semblables tous les beaux sentiments.

Il est des sols fertiles où tout grandit très bien
Et des terres stériles où il ne pousse rien.
Des terres trop gorgées de haine et de violence
Des terres où l’amour imprègne le silence.
Pierre Jean Boutet - Logo
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