Querelle de couple ( fiction)
Publié le 03 août 2025
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Tel l’orage subit, dans un ciel bleu d’été
Telle la douche froide d’une pluie soudaine
Tes mots durs m’ont surpris alors que je n’étais
Pas du tout préparé à ce que tu m’assènes.
Quelle est donc cette rage qui t’a ainsi saisie
Qui te pousse à crier dans cette frénésie
Comme si brusquement là cédait un barrage
Toi qui t’étais montrée jusqu’ici plutôt sage ?
Qu’ai-je fais pour qu’ainsi tu te mettes en colère,
Pour me faire agonir de propos si sévères ?
Alors que ce matin tes paroles de miel
Avaient pour la journée dégagé tout mon ciel.
Mes oreilles résonnent sous tes cris agressifs
Je me recroqueville sous des mots si nocifs
Et en moi je me dis, qu’ai-je fais de si grave ?
Pour mériter qu’à ce point sur ma tête tu baves.
Entre quelques hoquets qui ponctuent ton discours
Je crois enfin comprendre la faute qui a cours
J’ai, je le reconnais, par quelque distraction
Oublié la lessive dans la machine, c’est con !
Pour une fois que tu pensais compter sur moi
Pour partager un peu les tâches domestiques
J’ai une fois de plus échoué malgré moi
Je ne suis pas doué pour les travaux pratiques.
Tu dis c’est trop facile et tu as bien raison
Je ne suis bon à rien pour tenir la maison.
Inutile pourtant de déverser ton ire
Tu as de ton côté bien abîmé la tire !
Telle la douche froide d’une pluie soudaine
Tes mots durs m’ont surpris alors que je n’étais
Pas du tout préparé à ce que tu m’assènes.
Quelle est donc cette rage qui t’a ainsi saisie
Qui te pousse à crier dans cette frénésie
Comme si brusquement là cédait un barrage
Toi qui t’étais montrée jusqu’ici plutôt sage ?
Qu’ai-je fais pour qu’ainsi tu te mettes en colère,
Pour me faire agonir de propos si sévères ?
Alors que ce matin tes paroles de miel
Avaient pour la journée dégagé tout mon ciel.
Mes oreilles résonnent sous tes cris agressifs
Je me recroqueville sous des mots si nocifs
Et en moi je me dis, qu’ai-je fais de si grave ?
Pour mériter qu’à ce point sur ma tête tu baves.
Entre quelques hoquets qui ponctuent ton discours
Je crois enfin comprendre la faute qui a cours
J’ai, je le reconnais, par quelque distraction
Oublié la lessive dans la machine, c’est con !
Pour une fois que tu pensais compter sur moi
Pour partager un peu les tâches domestiques
J’ai une fois de plus échoué malgré moi
Je ne suis pas doué pour les travaux pratiques.
Tu dis c’est trop facile et tu as bien raison
Je ne suis bon à rien pour tenir la maison.
Inutile pourtant de déverser ton ire
Tu as de ton côté bien abîmé la tire !

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