Que dois-je en dire ?

Tout être qui écrit se demande un jour
Qu’est ce donc qui avant tout il importe de dire ?
Serait-ce la beauté du monde, ou bien l’amour
Serait-ce ses misères, ou bien de moi en rire ?

Dois-je célébrer la splendeur de la nature,
Pour souligner encore tout ce qu’on lui doit ?
Dois-je raconter aussi mes aventures
Afin que le lecteur peut être un peu s’y voit ?

Je m’interroge encore quel est le meilleur choix ?
À défaut de conclure, j’explore toute piste.
Peut être qu’à certains, une réponse échoit
Leur enjoignant selon, d’être joyeux ou triste.

Je ne me sens en rien investi de mission,
Ma plume reste libre d’aller où bon lui semble
Si celui qui la tient ressent quelque pression
Vous le saurez alors lorsque sa plume tremble.

Je n’ai qu’une obsession, c’est de chanter la vie
Bien que n’étant croyant, quel étonnant miracle !
Pour éclore ici, vaincre autant d’obstacles
Et d’en faire partie est ce qui me ravit.

Intime conviction, nous ne devrions avoir
Comme seul but ici, bien plus qu’être et avoir
C’est de la protéger et de l’entretenir
C’est de la respecter et nous en éblouir.