Que de lits.
Publié le 03 août 2025
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À peine de la mère et de son ventre chaud
Est sorti le bébé qu’il dort dans son berceau
Il va des bras au sein et du sein dans son lit
Sa vie dépend entière de ce lien qui les lie.
Déjà voyez il marche, déjà sachez il court.
Le bébé a grandit et sa vie suit son cours.
Mais souvent épuisé il rejoindra sa couche
L’effort est si intense qui le met sur la touche.
Il en sera ainsi dans sa prime jeunesse
Le lit réparera dans la nuit ses faiblesses.
L’énergie à cet âge semble inépuisable
Mais le corps a besoin de repos raisonnables.
Quand devenu un homme, il sera plein d’ardeur
De celle qui rugit dans le bas de ses reins
Il ne saura longtemps rester calme et d’airain
C’est sur un lit souvent qu’il perdra sa pudeur.
La couche alors souvent se trouvera usée
Par des repos coquins qui sont ceux du guerrier
Certains peuvent parfois craindre d’en abuser
Mais la plume ne s’use jamais dans l’encrier.
Avec le temps qui passe on apprécie d’autant
Le matelas moelleux, l’oreiller agréable
Des nuits à décliner, l’année en compte tant
Qu’on aime que le lit devienne confortable.
Un jour viendra pourtant, de la table au fauteuil
Puis du fauteuil au lit, marcher on fait son deuil
On est bien plus souvent, là couché que debout
Signe que de la vie, on touche presque au bout.
Le défunt est tranquille étendu sur la couche,
Aucun souffle ne sort à présent de sa bouche.
Il rejoindra bientôt un sein sombre et froid
Tout au cœur de la terre dans un cercueil étroit.
Est sorti le bébé qu’il dort dans son berceau
Il va des bras au sein et du sein dans son lit
Sa vie dépend entière de ce lien qui les lie.
Déjà voyez il marche, déjà sachez il court.
Le bébé a grandit et sa vie suit son cours.
Mais souvent épuisé il rejoindra sa couche
L’effort est si intense qui le met sur la touche.
Il en sera ainsi dans sa prime jeunesse
Le lit réparera dans la nuit ses faiblesses.
L’énergie à cet âge semble inépuisable
Mais le corps a besoin de repos raisonnables.
Quand devenu un homme, il sera plein d’ardeur
De celle qui rugit dans le bas de ses reins
Il ne saura longtemps rester calme et d’airain
C’est sur un lit souvent qu’il perdra sa pudeur.
La couche alors souvent se trouvera usée
Par des repos coquins qui sont ceux du guerrier
Certains peuvent parfois craindre d’en abuser
Mais la plume ne s’use jamais dans l’encrier.
Avec le temps qui passe on apprécie d’autant
Le matelas moelleux, l’oreiller agréable
Des nuits à décliner, l’année en compte tant
Qu’on aime que le lit devienne confortable.
Un jour viendra pourtant, de la table au fauteuil
Puis du fauteuil au lit, marcher on fait son deuil
On est bien plus souvent, là couché que debout
Signe que de la vie, on touche presque au bout.
Le défunt est tranquille étendu sur la couche,
Aucun souffle ne sort à présent de sa bouche.
Il rejoindra bientôt un sein sombre et froid
Tout au cœur de la terre dans un cercueil étroit.

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