Quand se calment un peu tous les éclairs dorage.

Le chant de la rivière suit celui de l’oiseau 
Ou est-ce le contraire ?
Les nuages jouent  bien avec le vent là-haut 
Ne seraient -ils des frères ?
Un papillon, sa trompe dans un coquelicot 
Qui est le serviteur ?
Et bien d’autres mystères, et de troublants échos 
Qui nous laissent rêveurs.

Le regard de la mère, le sourire de l’enfant
Qui joue dans le miroir ?
Le clocher carillonne, le cœur tambour-battant
Pour quel signe d’espoir ?
Un coucher de soleil, en hiver, au printemps 
Pour éclairer le soir ?
La vie et la nature font cadeaux surprenants
Des parties de l’histoire.

Un jour un bal musette, ou fête de mariage
Occasions de rencontres ?
Un instant de bonheur qui survient à tout âge 
Pour une heure à la montre ?
Un corps qui se dévoile, un cœur lui pas trop sage 
Qui de nous serait contre ?
La vie n’est point zébrée que des éclairs d’orage 
Ce qu’un peu ça démontre.