Quand les bruits se sont tus

Publié le 18 novembre 2025 2 minutes de lecture 15 lecture
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Quand les bruits se sont tus, que le coeur tambourine
Le calme a pour vertu, qu’on s’y retrouve un peu.
Le vacarme te tue, lors mets-le en sourdine
Cherche à t’isoler si du moins tu le peux.

Ce peut-être effrayant d’être face à soi-même
Quand la vie trépidante vient masquer sa faiblesse.
Un contexte bruyant c’est parfois ce qu’on aime
Pour ne surtout penser à tout ce qui nous blesse.

Dans les bruits de la fête, les flons-flons d’une foire
N’y vient-on y glaner que des moments d’oubli ?
Ce qu’on a dans la tête, on ne veut pas le voir,
On vient lors se noyer dans des lieux de folie.

L’angoisse peut surgir à la seule pensée
Que d’affronter ses peurs, ou d’accepter ses failles.
Ce qu’il faut retenir c’est qu’il est insensé
De prétendre ignorer le cœur de nos entrailles.

Ce voyage bien sûr, on peut le faire seul
Ou être accompagné, ça paraît bien plus sage.
De ce monde intérieur, il faut franchir le seuil
Tous n’en connaissent pas les accès ou passages.

On croit se connaître, souvent on en est loin
La vie n’ouvrira pas toujours toutes les portes,
Si on reste en surface sans explorer les coins.
Vas donc enfin y voir, voir ce que ça t’apporte.
Pierre Jean Boutet - Logo

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