Quand la vie ralentit.

Le temps passe plus vite quand la vie ralentit !
Vraiment quel paradoxe, tant c’est peu évident 
Le corps vieillit sans cesse et petit à petit
On fait moins de choses car on est moins ardent.

Les journées identiques se passent monotones
Et on perd des repères sauf printemps
Et automne
Trop peu pour se fixer au cœur de la mémoire 
Le temps est devenu une grande passoire.

Le jour ressemble trop à celui qui précède 
Tout comme il est semblable à celui qui le suit
C’est la répétition, l’éponge qui essuie
Et fait que rien n’encombre l’esprit ou l’obsède.

À part ce temps qui passe si vite bien trop vite
Et rapproche à grands pas de la peur de la fin
Si l’on ne se secoue pour en remplir les cases
Le temps impitoyable lui court et tout écrase.

N’abandonnez jamais et ce jusqu’au trépas 
Personne à votre place ne mène le combat.
Le temps pèsera moins si bien on le remplit
Au point qu’à s’affairer c’est parfois qu’on l’oublie.

Rester le plus longtemps dans un esprit d’enfant
Qui sans cesse découvre et pose des questions.
On reste étonné bien des années après 
Combien courte est l’enfance qui nous a tant donné.