Quand la demeure bruit.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 9 lecture
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Quand la demeure bruit de cette agitation
Dont les jeunes, toujours, ont réserve à foison
Combien ce n’est aisé de fixer l’attention
D’arriver à écrire sauf sur ces polissons.

Comment n’être charmés tout autant qu’agacés
Par toute l’énergie dont leurs corps sont capables
Pour eux bouger, crier, ce n’est jamais assez
Le jeu est leur terrain à tous ces petits diables.

Chaque année je les vois et chaque fois plus grands
Je redoute déjà lorsque je dirai quand
Quand ils étaient petits oh qu’ils étaient charmants !
J’aurai bien oublié tous les désagréments.

Pour n’en retenir que les bons souvenirs
Ceux de cette jeunesse qui si vite va fuir,
Pour ne laisser de place qu’à ce qui est à venir
Pour eux le présent seul existe, pour les pleurs et les rires.

Alors je me répète lorsque s’en vient l’été 
Profite, apprécie tous ces enfants si gais.
À l’automne prochain si viennent les regrets
Tu auras souvenir de leurs présences aimées.
Pierre Jean Boutet - Logo
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