Quand jouaient les lumières.
Publié le 03 août 2025
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Quand sonne le tocsin au profond de ses veines
lorsque le cœur qui bat est un peu à la peine
On chemine déjà en terres inconnues
Avec les ténèbres au bout de l’avenue.
Jusqu’alors on aimait à regarder devant
Des projets plein la tête et le cœur plein d’espoir
Voilà que maintenant on se tourne derrière
Vers ces moments passés où jouaient les lumières.
Les animaux dit-on sentent leur fin prochaine
Se mettent à trembler sous la loi souveraine
Serai-je comme eux envahi par les ombres
Celles qui se projettent toujours en plus grand nombre ?
Ne vous alarmez pas, je ne suis aux limites.
Mais surgissent en moi quelques idées maudites
De celles qui, plus jeune, me semblaient interdites
Bien qu’elles soient pour chacun hélas bien prédites.
Aurai-je la sagesse de glisser sans lutter
Sans trop me raccrocher à tout ce qui s’enfuit
Ou vais-je m’acharner jusqu’à me rebuter
À nier la faiblesse qui mon corps envahit ?
En rien je ne me plains, j’observe seulement
Tout ce lent processus engagé dès l’enfant.
On franchit tous les stades jusqu’à ce firmament
On redescend les marches, rarement en chantant.
Qu’entends-je pas très loin le rire d’un enfant
Puis la voix de ma femme à table m’appelant
Jolis bruits de vie qui dissipent à l’instant
La triste rêverie où je me perds souvent.
lorsque le cœur qui bat est un peu à la peine
On chemine déjà en terres inconnues
Avec les ténèbres au bout de l’avenue.
Jusqu’alors on aimait à regarder devant
Des projets plein la tête et le cœur plein d’espoir
Voilà que maintenant on se tourne derrière
Vers ces moments passés où jouaient les lumières.
Les animaux dit-on sentent leur fin prochaine
Se mettent à trembler sous la loi souveraine
Serai-je comme eux envahi par les ombres
Celles qui se projettent toujours en plus grand nombre ?
Ne vous alarmez pas, je ne suis aux limites.
Mais surgissent en moi quelques idées maudites
De celles qui, plus jeune, me semblaient interdites
Bien qu’elles soient pour chacun hélas bien prédites.
Aurai-je la sagesse de glisser sans lutter
Sans trop me raccrocher à tout ce qui s’enfuit
Ou vais-je m’acharner jusqu’à me rebuter
À nier la faiblesse qui mon corps envahit ?
En rien je ne me plains, j’observe seulement
Tout ce lent processus engagé dès l’enfant.
On franchit tous les stades jusqu’à ce firmament
On redescend les marches, rarement en chantant.
Qu’entends-je pas très loin le rire d’un enfant
Puis la voix de ma femme à table m’appelant
Jolis bruits de vie qui dissipent à l’instant
La triste rêverie où je me perds souvent.

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