Pro domo
Publié le 03 août 2025
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Pendant bien des années je me suis évertué
À fonctionner au mieux, car j'étais fonctionnaire
À servir de mon mieux, à être volontaire
Si au moins le saviez, seriez éberlués !
Mais traité de fainéants par des journaux avides
De plaire à des lecteurs, sans trop faire de bide
Combien il est facile que de pointer du doigt
Des gens à qui on sait pourtant tout ce qu'on doit.
Enseignants ou pompiers, flics ou infirmières
Assistantes sociales, gendarmes ou soldats
Contrôleurs en tous genres pour appliquer des lois
Dont le peuple se plaint aujourd'hui comme hier
Pour appliquer ces lois que le peuple réclame
Pour exercer ses droits dont il est si jaloux
Pour se plaindre qu'au guichet il n'y ait plus de dames
Pour appeler l'Etat bien souvent au secours.
Combien ils sont nombreux tous ces boucs émissaires
Ils le sont tout autant puisqu'ils sont fonctionnaires
Empêchés de bien faire par une hiérarchie
Qui exige tout d'eux sans en payer le prix.
Ils sauraient comment faire pour travailler bien mieux
Mais jamais on n'écoute on propose des jeux
Des réponses empruntées à des milieux d'affaires
Qui n'ont, on sait, des gens pas grand chose à faire.
Quel gâchis que de voir combien de ses réformes
N'ont été las conduites que pour la pure forme
À peine engagées elles étaient changées
Mettant tous les services un peu plus en danger.
Si l'Etat est la chose de nous tous ici bas
Jamais nous ne sommes associés aux débats
Ce sont des technocrates dépourvus de passion
Qui jouent au mécano avec leurs illusions.
Qui n'ont pour tout projet que brader au privé
Activités rentables pour profits avérés
Sans souci des dégâts pour les laissés pour compte
Ce n'est que bien trop tard que l'on fera les comptes.
Alors crions haro sur le pauvre baudet
Sur ces fonctionnaires qu'il faut bien décrier
Tirons allègrement des balles dans nos pieds
Mais ne venons plus tard nous plaindre et pleurer.
À fonctionner au mieux, car j'étais fonctionnaire
À servir de mon mieux, à être volontaire
Si au moins le saviez, seriez éberlués !
Mais traité de fainéants par des journaux avides
De plaire à des lecteurs, sans trop faire de bide
Combien il est facile que de pointer du doigt
Des gens à qui on sait pourtant tout ce qu'on doit.
Enseignants ou pompiers, flics ou infirmières
Assistantes sociales, gendarmes ou soldats
Contrôleurs en tous genres pour appliquer des lois
Dont le peuple se plaint aujourd'hui comme hier
Pour appliquer ces lois que le peuple réclame
Pour exercer ses droits dont il est si jaloux
Pour se plaindre qu'au guichet il n'y ait plus de dames
Pour appeler l'Etat bien souvent au secours.
Combien ils sont nombreux tous ces boucs émissaires
Ils le sont tout autant puisqu'ils sont fonctionnaires
Empêchés de bien faire par une hiérarchie
Qui exige tout d'eux sans en payer le prix.
Ils sauraient comment faire pour travailler bien mieux
Mais jamais on n'écoute on propose des jeux
Des réponses empruntées à des milieux d'affaires
Qui n'ont, on sait, des gens pas grand chose à faire.
Quel gâchis que de voir combien de ses réformes
N'ont été las conduites que pour la pure forme
À peine engagées elles étaient changées
Mettant tous les services un peu plus en danger.
Si l'Etat est la chose de nous tous ici bas
Jamais nous ne sommes associés aux débats
Ce sont des technocrates dépourvus de passion
Qui jouent au mécano avec leurs illusions.
Qui n'ont pour tout projet que brader au privé
Activités rentables pour profits avérés
Sans souci des dégâts pour les laissés pour compte
Ce n'est que bien trop tard que l'on fera les comptes.
Alors crions haro sur le pauvre baudet
Sur ces fonctionnaires qu'il faut bien décrier
Tirons allègrement des balles dans nos pieds
Mais ne venons plus tard nous plaindre et pleurer.

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