Premier degré.
Publié le 03 août 2025
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Le monde nous parle par nos yeux qui l’observent
Et lorsqu’on en parle n’est-ce nous qu’on projette ?
Si le scientifique s’en tient à un constat
Le poète se livre un peu dans ce qu’il voit.
Il dit les paysages en écho à son trouble
L’émotion les colore, où l’on perçoit son double
Il coulera ses vers au fil de ses humeurs
Il choisira les mots qui résonnent en son cœur.
Le vent sera porteur de langueur ou de manques
Le ciel sera témoin de ses vaines attentes
La mer prendra la teinte de ses moindres remous
Les plaines accueilleront ses pensées d’amadou.
Quand vous ouïrez ses vers, trouvez-y ces pépites
Ces mots semés partout où c’est lui qui palpite
Le poète se livre, sous ces mots est l’auteur
Qui se cache à dessein, sans doute par pudeur.
Ainsi sont bien des textes, des messages voilés
Qu’il incombe au lecteur de savoir décrypter
On peut aussi les lire au seul premier degré
Ils sont faits pour cela, pour que ça vous agrée.
Et lorsqu’on en parle n’est-ce nous qu’on projette ?
Si le scientifique s’en tient à un constat
Le poète se livre un peu dans ce qu’il voit.
Il dit les paysages en écho à son trouble
L’émotion les colore, où l’on perçoit son double
Il coulera ses vers au fil de ses humeurs
Il choisira les mots qui résonnent en son cœur.
Le vent sera porteur de langueur ou de manques
Le ciel sera témoin de ses vaines attentes
La mer prendra la teinte de ses moindres remous
Les plaines accueilleront ses pensées d’amadou.
Quand vous ouïrez ses vers, trouvez-y ces pépites
Ces mots semés partout où c’est lui qui palpite
Le poète se livre, sous ces mots est l’auteur
Qui se cache à dessein, sans doute par pudeur.
Ainsi sont bien des textes, des messages voilés
Qu’il incombe au lecteur de savoir décrypter
On peut aussi les lire au seul premier degré
Ils sont faits pour cela, pour que ça vous agrée.

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