Pour toutes vies, respect.

Tous les êtres vivants vivent au diapason 
De la vie qui bouillonne, tous leurs sens en éveil 
Il arrive que même hors de toute raison
Certains viennent à s’aimer sans être en rien pareils.

L’homme qui n’est qu’un animal parmi d’autres
S’attache parfois fort à l’un d’une autre espèce 
Au point de ne savoir plus très bien en l’espèce 
S’il a n’a aussi des droits, tout comme lui, cet autre ?

Il est écartelé entre ses vieux instincts
Prédateur il demeure malgré tous ses efforts
Et cette compassion que ressentent certains
Pour ces êtres sensibles qu’il met pourtant à mort.

Lui qui se considère bien plus qu’un animal
Qui éprouve du mal à y voir un égal 
Devrait se demander au nom de ses principes
S’il doit lui accorder un statut qui l’excipe.

Il y a bien des degrés dans le regard qu’on porte
Sur la cause animale que tant de gens supportent
Certains excluent tout droit à user de leurs corps
D’autres demandent au moins qu’il soit fait des efforts

La violence gratuite devrait être évitée 
La souffrance sadique être fort condamnée 
La mise à mort au moins respecter l’animal
Lui épargner le pire car cela est normal.

Ne consommer aucun des produits qui s’obtiennent
De par un sacrifice auquel tant pourtant tiennent
N’accepter d’aliments que tous ceux consentis
Sans le mettre à mort, par tout ce qu’il produit.

Mais tenir compte aussi de tous les plus sauvages
De ceux qu’on ne voit pas quand pourtant on ravage
Les forêts et les mers, les fragiles biotopes
Où grouille une vie qui nos erreurs écope.

S’occuper des ces vies ce n’est ignorer l’homme
Qui n’a pour lui souvent aucun respect en somme.
Accorder à la vie alors plus d’importance
C’est aussi prendre en compte toutes les existences.