Pour quil devienne grand...

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 8 lecture
(0)
Un visage rieur, des yeux qui s’illuminent
La frimousse est si tendre, elle est irrésistible
Le petit est heureux, il n’y a rien qui abime
Cet innocent bonheur, las pour nous impossible.

Nous avons nostalgie de l’époque bénie 
Où nous ne savions rien du cruel de ce monde
Inutile à présent, point moyen que je nie
Ce temps là n’a duré que poignées de secondes.

Veillons sur ce miracle, comme sur un trésor 
Dressons tous les obstacles, pour garder bien dehors 
Violences et misères bannies de leur décor 
L’enfance doit se vivre, comme un rêve d’abord.

Elle est ce cadeau qu’on devrait leur offrir
Elle nous est ce cadeau, reçu de les voir vivre
Les enfants sont l’espoir de la belle relève 
Que les adultes oublient quand ils renient leurs rêves.

De grands étonnés, confiants, et si clairs
Et l’envie de connaître plus l’endroit que l’envers
L’enfant qui nous regarde ne voit pas nos travers
C’est la vie qu’il accueille de ses bras grands ouverts. 

Pour lui on voudrait bien que s’arrête le temps
Qu’il ne connaisse rien de tout ce qui l’attend
C’est là un sentiment toujours un peu latent
Pourtant nous sommes là pour qu’il devienne grand.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.