Pour ne manquer de rien.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 6 lecture
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Quand l’un, le nez en l’air, rêve à un clair de lune
Les yeux un peu mouillés, pensant à Colombine
L’autre le nez rivé sur un sol d’infortune
Pousse pour bien creuser un sillon rectiligne.

L’un tissera des vers pour faire une chanson
Et d’autres à l’écouter crierons alors, dansons !
L’autre récoltera le blé à la moisson
D’autres devant son pain crierons alors, mangeons !

Pour que nous puissions vivre toutes nos émotions 
Les rêveurs sont utiles, comme les mains le sont
Rien n’est en fait futile, ni chansons, ni moissons
Merci aussi à ceux qui créent bonnes boissons.

Que serions-nous poètes, peintres ou musiciens 
Si nous n’étions nourris de ce que font les hommes ?
Nourris de corps comme d’esprit tout aussi bien
De tout ce qu’on leur doit, qui en fera la somme ?

Que seraient donc les fêtes données après récoltes 
S’il n’y avait de musique, d’histoires désinvoltes ?
Les hommes ont besoin de s’évader un peu
De danser à un bal ou de rêver à mieux.

Qu’ils se tiennent la main dans une farandole
Ceux qui aident à rêver, ceux qui s’y collent
Alors ne manqueront jamais d’histoires ni de pain
Les hommes réunis dans de joyeux festins.
Pierre Jean Boutet - Logo
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