Pour lespoir quelle place ?
Publié le 03 août 2025
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Que peut-il nous rester sinon la nostalgie ?
Comment ne pas céder aux charmes d’élégies ?
Quand c’est la couleur d’ombre qui l’avenir régit
Quand c’est dans la pénombre que le futur rugit.
Qui pourrait croire encore aux lendemains qui chantent ?
Qui pourrait promettre : dans le meilleur on entre !
On peut bien le comprendre que l’on se réfugie
Dans un passé heureux avec mélancolie.
Pourtant il y a peu lorsque j’étais enfant
C’est un passé de guerres qu’il fallait oublier
On me disait toujours avec des yeux brillants
Toi tu deviendras grand dans un monde en paix.
Qu’en aussi peu d’années tout soit tant inversé
Que l’on ait fait virage à 180 degrés
Que ce soit l’avenir qui paraisse inquiétant
Qu’on sublime les temps tels qu’ils furent avant
Pour l’espoir quelle place, sinon je crains forcée
Quand on voit las partout les états reculer
À coup de vains colloques qui s’achèvent en impasse
Sans sembler prendre en compte en rien le temps qui passe.
Voilà s’il est besoin qui prouve le naufrage
Des tristes sociétés dont c’est là l’héritage.
Voilà qui retentit un peu comme un glas
Pour un monde fini qui ne s’en remet pas.
Comment ne pas céder aux charmes d’élégies ?
Quand c’est la couleur d’ombre qui l’avenir régit
Quand c’est dans la pénombre que le futur rugit.
Qui pourrait croire encore aux lendemains qui chantent ?
Qui pourrait promettre : dans le meilleur on entre !
On peut bien le comprendre que l’on se réfugie
Dans un passé heureux avec mélancolie.
Pourtant il y a peu lorsque j’étais enfant
C’est un passé de guerres qu’il fallait oublier
On me disait toujours avec des yeux brillants
Toi tu deviendras grand dans un monde en paix.
Qu’en aussi peu d’années tout soit tant inversé
Que l’on ait fait virage à 180 degrés
Que ce soit l’avenir qui paraisse inquiétant
Qu’on sublime les temps tels qu’ils furent avant
Pour l’espoir quelle place, sinon je crains forcée
Quand on voit las partout les états reculer
À coup de vains colloques qui s’achèvent en impasse
Sans sembler prendre en compte en rien le temps qui passe.
Voilà s’il est besoin qui prouve le naufrage
Des tristes sociétés dont c’est là l’héritage.
Voilà qui retentit un peu comme un glas
Pour un monde fini qui ne s’en remet pas.

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