Pour le vers éternel...
Publié le 03 août 2025
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Que ne donnerait-il, le poète fanfaron
Pour laisser pour toujours attaché à son nom
L’une de ces formules qu’on dit impérissable
Et qui reste après lui comme un fruit sur la table ?
Les bons mots aujourd’hui n’ont point besoin d’emphase
Le temps est bien fini du goût des belles phrases.
Ils ne sont tout au plus que bulles de savon
Et ne pèsent longtemps pour faire l’opinion.
Les mots jouent toujours leurs notes de musique
Et leur association peut être mélodique.
Qui encore est sensible à cette harmonie
Tous semblent avoir opté pour la cacophonie !
Les mots du temps présent veulent parler aux tripes,
Provoquer dans l’instant, au mépris des principes.
Lorsque les mots d’hier s’adressaient eux au cœur
Et rappelaient à tous le sens de nos valeurs.
La parole est noyée dans le flot médiatique
Et l’écrit ne survit que dans quelques boutiques.
Quant à la poésie comme une vieille dame
Certes on la respecte mais on ne la réclame.
Pour laisser pour toujours attaché à son nom
L’une de ces formules qu’on dit impérissable
Et qui reste après lui comme un fruit sur la table ?
Les bons mots aujourd’hui n’ont point besoin d’emphase
Le temps est bien fini du goût des belles phrases.
Ils ne sont tout au plus que bulles de savon
Et ne pèsent longtemps pour faire l’opinion.
Les mots jouent toujours leurs notes de musique
Et leur association peut être mélodique.
Qui encore est sensible à cette harmonie
Tous semblent avoir opté pour la cacophonie !
Les mots du temps présent veulent parler aux tripes,
Provoquer dans l’instant, au mépris des principes.
Lorsque les mots d’hier s’adressaient eux au cœur
Et rappelaient à tous le sens de nos valeurs.
La parole est noyée dans le flot médiatique
Et l’écrit ne survit que dans quelques boutiques.
Quant à la poésie comme une vieille dame
Certes on la respecte mais on ne la réclame.
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