Pour chasser les ténèbres, dabord les regarder
Publié le 03 août 2025
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Plonger dans des ténèbres plus profonds que la nuit
Invoquer la lumière qui vient du paradis
Ou bien l’incandescence au cœur des incendies
Ou la déliquescence qui vient avec l’ennui,
Ce ne sont là mes choix pour faire poésie,
D’autres y sont plus adroits, parfois je les envie,
Pour moi je vais tout droit où me mènent les mots,
Vous pourrez tous les suivre, ils n’ont d’autre drapeau
Qu’une pauvre bannière c’est celle du respect
Ou celle de l’amour pour le monde vivant.
La musique des sphères me laisse indifférent
Je n’accorde de prix qu’à la sève et au sang.
L’espoir n’habite pas le pays où je vis
C’est la réalité qui fait que je gémis.
Il arrive parfois, cependant, que je ris
Au rire d’un enfant, ou au cerf qui bondit.
Voir monter les ténèbres sous mes yeux chaque jour
S’éteindre les lumières de l’entraide et l’amour,
Voir rougir l’incendie dans un été de four
Et la déliquescence progresser sans retour
Sont source des angoisses qui gâtent tous mes textes,
Refuser de les voir serait mauvais prétexte,
Alors tant pis pour moi si personne n’entend
Et tant pis pour nous tous, si à ça, on se rend.
Invoquer la lumière qui vient du paradis
Ou bien l’incandescence au cœur des incendies
Ou la déliquescence qui vient avec l’ennui,
Ce ne sont là mes choix pour faire poésie,
D’autres y sont plus adroits, parfois je les envie,
Pour moi je vais tout droit où me mènent les mots,
Vous pourrez tous les suivre, ils n’ont d’autre drapeau
Qu’une pauvre bannière c’est celle du respect
Ou celle de l’amour pour le monde vivant.
La musique des sphères me laisse indifférent
Je n’accorde de prix qu’à la sève et au sang.
L’espoir n’habite pas le pays où je vis
C’est la réalité qui fait que je gémis.
Il arrive parfois, cependant, que je ris
Au rire d’un enfant, ou au cerf qui bondit.
Voir monter les ténèbres sous mes yeux chaque jour
S’éteindre les lumières de l’entraide et l’amour,
Voir rougir l’incendie dans un été de four
Et la déliquescence progresser sans retour
Sont source des angoisses qui gâtent tous mes textes,
Refuser de les voir serait mauvais prétexte,
Alors tant pis pour moi si personne n’entend
Et tant pis pour nous tous, si à ça, on se rend.

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