Pour ceux qui savent lire.
Publié le 03 août 2025
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Bulles d’un oxygène pour mieux respirer
Dans un monde trop plein de sorts désespérés
Poires d’eau de source pour les plus assoiffés
Dans un monde à présent déserté par les fées,
Les mots des poésies nous entraînent ailleurs
Non pour fuir le réel mais en voir le meilleur.
Les poèmes sont faits pour mieux nous parler d’or
Réveiller la beauté pour une âme qui dort.
Je convoque ces mots, ou me convoquent-ils ?
Je ne sais plus très bien tant l’acte est subtil.
Je me suis un beau jour rendu dans ce pays
Où trouve enfin du sens tout ce qui y est dit.
Ce que les mots m’ont dit et ne cessent de dire
C’est la beauté du monde, je suis sous leur empire.
Aussi ne vous étonnez point que j’arrive à maudire
Ceux qui lui font du mal et souvent même pire.
Au milieu de mes vers, tout d’amour imprégnés,
Lorsque dans la lumière, je voudrais les baigner,
Surgit souvent cette ombre qui gâte le tableau,
Une présence sombre qui en gâche le propos.
J’aime à m’abandonner à la contemplation
De tout ce qui m’entoure et en goûter la paix.
Mais voyez j’ai du mal avec la corruption
Qui en gagne inexorable hélas tous les aspects.
Alors je revisite les textes des anciens
J’y vois que la douleur y était bien présente
Comme celle d’Hugo pleurant l’une des siens,
Chère Léopoldine, dont la mort fut violente.
Tout comme chez Rimbaud et son dormeur du Val
Ou comme chez Verlaine et les violons du bal
La beauté de leurs vers, n’exclue en rien le drame.
Le plaisir de les lire n’exclue pas quelques larmes.
Et pourtant le tempo, la cadence et le flot
Quand sont dits comme il faut tous ces vers et ces mots
Soulagent les consciences et apaisent les cœurs
De ceux qui savent lire sans retenir leurs pleurs.
Dans un monde trop plein de sorts désespérés
Poires d’eau de source pour les plus assoiffés
Dans un monde à présent déserté par les fées,
Les mots des poésies nous entraînent ailleurs
Non pour fuir le réel mais en voir le meilleur.
Les poèmes sont faits pour mieux nous parler d’or
Réveiller la beauté pour une âme qui dort.
Je convoque ces mots, ou me convoquent-ils ?
Je ne sais plus très bien tant l’acte est subtil.
Je me suis un beau jour rendu dans ce pays
Où trouve enfin du sens tout ce qui y est dit.
Ce que les mots m’ont dit et ne cessent de dire
C’est la beauté du monde, je suis sous leur empire.
Aussi ne vous étonnez point que j’arrive à maudire
Ceux qui lui font du mal et souvent même pire.
Au milieu de mes vers, tout d’amour imprégnés,
Lorsque dans la lumière, je voudrais les baigner,
Surgit souvent cette ombre qui gâte le tableau,
Une présence sombre qui en gâche le propos.
J’aime à m’abandonner à la contemplation
De tout ce qui m’entoure et en goûter la paix.
Mais voyez j’ai du mal avec la corruption
Qui en gagne inexorable hélas tous les aspects.
Alors je revisite les textes des anciens
J’y vois que la douleur y était bien présente
Comme celle d’Hugo pleurant l’une des siens,
Chère Léopoldine, dont la mort fut violente.
Tout comme chez Rimbaud et son dormeur du Val
Ou comme chez Verlaine et les violons du bal
La beauté de leurs vers, n’exclue en rien le drame.
Le plaisir de les lire n’exclue pas quelques larmes.
Et pourtant le tempo, la cadence et le flot
Quand sont dits comme il faut tous ces vers et ces mots
Soulagent les consciences et apaisent les cœurs
De ceux qui savent lire sans retenir leurs pleurs.

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