Post-apocalyptique

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 7 lecture
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Jamais au grand jamais, pourront l’imaginer
Lorsqu’il ne sera plus que caillou déserté 
Balayé par les vents ou par mille tempêtes 
Ce grand paradis bleu, je devine leurs têtes 
Eux dont nous sommes aujourd’hui les ancêtres.

S’ils survivent, miracle, à toutes nos erreurs
S’ils ont su surmonter mieux que nous leurs vraies peurs 
Ils n’auront comme rêves que de partir ailleurs
Vers un monde qui pourrait leur offrir le meilleur,
Mais condamnés à vivre, jusqu’au bout, leurs malheurs.

Un monde que nous mêmes n’avons su conserver
Renvoyant à demain sans cesse les projets
Qui pouvaient on le sait, maintenant, nous sauver
Nous préférions hélas ignorer les dangers
Et nous passions notre temps à bien nous disputer.

Peut-être sommes nous à une fin de cycle
À l’aube d’une époque où tout sera possible
De grandes découvertes nous rendront invincibles
L’énergie deviendra abondante et gratuite
Le monde sera propre et la vie prolifique. 

Alors nos descendants retrouveront l’Eden
Celui dont nous craignions pour eux la fin prochaine
La maladie, la faim, la pauvreté vaincues
Les guerres et la violence elles aussi disparues
L’harmonie retrouvée entre eux et la nature.

Je crois bien deviner le meilleur scénario 
Mais les temps actuels sur lui ne parient trop
Mais l’histoire a montré qu’il est des carrefours
Où les hommes ont pris parfois quelques détours 
Le meilleur des chemins, ce n’est pas le plus court,

L’avenir le dira, comme il le fait toujours.
Pierre Jean Boutet - Logo
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