Poèmes courts.

La soif inextinguible torture le désert 
L’eau n’y a domicile, et souvent elle s’y perd.
Des songes trop liquides encombrent l’océan 
Où les épaves dorment depuis l’aube des temps.
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Le ciel n’a de réponse à toutes nos questions
Mais on lève les yeux, points d’interrogation
Quand on cherche à voir plus loin que son seul nez
Mais seul un grand silence des étoiles est tombé.
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Un combat n’a de sens que mené convaincu
Qu’il n’y a d’autre voie pour parvenir au but.
Peu importe alors d’y être un jour vaincu
Si l’on fait ce qu’on croit être bon au début.
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Une voie sans issue est-elle une impasse ?
Si l’on abat les murs, si les barrières on casse.
C’est souvent quand on cède, sans doute de guerre lasse
Que ça reste une idée que personne ne chasse.
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Tout est question de cycles dans la mère nature
Mineral, végétal, animal ça c’est sûr 
Chacun va y nourrir ou se nourrir de l’autre
Le caillou ou l’oiseau ou la graine d’épeautre.

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