Plus tard.
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
6 lecture
(0)
Blottis autour du feu d’une coulée de lave
Des enfants pâlichons se sont tous regroupés
Pour écouter tous ceux qui encore un peu savent
Ce que le monde était dans un lointain passé.
Au profond de la terre où ils vivent à présent
Dans une obscurité hostile et familière
À peine entrecoupée par endroit de lumière
Ils rêvent d’un ailleurs beaucoup moins oppressant.
Ils ont vu dans des livres précieusement gardés
Des images insolites d’un monde ensoleillé
Le vert le bleu dominent, des arbres et des fleurs
Et des enfants y jouent tous joyeux et sans peur.
Ce monde a disparu, pourquoi ? Ça les dépasse
Ceux qui sont revenus, montés à la surface
Disent que tout est nu et recouvert de glace
Mais ils disent qu’un jour l’homme y aura sa place.
Qu’il pourra ressentir la chaleur sur sa peau
De ce soleil qui brille encore tout là-haut
Qu’il pourra dans l’eau vive sans crainte se baigner
et qu’il pourra courir de l’herbe sous ses pieds.
Les enfants sont charmés par ces récits d’espoir
Qu’ils écoutent bercés sans trop pourtant y croire
Ils ont de petits yeux et de grandes oreilles
Ils se sont adaptés, ils ne sont plus pareils
Aux enfants des images, au monde lumineux
Ni à des jours d’orage, ni à ce merveilleux
Ils sont pareils aux taupes, timides et peureux
Devenus nyctalopes, dans leur monde c’est mieux.
Des enfants pâlichons se sont tous regroupés
Pour écouter tous ceux qui encore un peu savent
Ce que le monde était dans un lointain passé.
Au profond de la terre où ils vivent à présent
Dans une obscurité hostile et familière
À peine entrecoupée par endroit de lumière
Ils rêvent d’un ailleurs beaucoup moins oppressant.
Ils ont vu dans des livres précieusement gardés
Des images insolites d’un monde ensoleillé
Le vert le bleu dominent, des arbres et des fleurs
Et des enfants y jouent tous joyeux et sans peur.
Ce monde a disparu, pourquoi ? Ça les dépasse
Ceux qui sont revenus, montés à la surface
Disent que tout est nu et recouvert de glace
Mais ils disent qu’un jour l’homme y aura sa place.
Qu’il pourra ressentir la chaleur sur sa peau
De ce soleil qui brille encore tout là-haut
Qu’il pourra dans l’eau vive sans crainte se baigner
et qu’il pourra courir de l’herbe sous ses pieds.
Les enfants sont charmés par ces récits d’espoir
Qu’ils écoutent bercés sans trop pourtant y croire
Ils ont de petits yeux et de grandes oreilles
Ils se sont adaptés, ils ne sont plus pareils
Aux enfants des images, au monde lumineux
Ni à des jours d’orage, ni à ce merveilleux
Ils sont pareils aux taupes, timides et peureux
Devenus nyctalopes, dans leur monde c’est mieux.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.