Plus cher que lor.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 6 lecture
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Lorsque sera fripée la peau de ta jeunesse
Quand de lourdes paupières masqueront tes beaux yeux
Quand les rides naîtront sur tes joues qui s’affaissent
Quand tu te courberas comme le font les vieux
Penseras-tu encore à notre amour, à moi ?

Les mêmes flétrissures accableront mon corps
Nos chemins ont suivi et connu même sort
Tout ne fut pas bien sûr comme un doux lit de roses,
Des coups avons reçus, à nous rendre moroses.
Mais notre amour jamais ne fut chemin de croix.

De plus jeunes à voir vivre ainsi de vieux couples,
Sourient en se disant : “ ils sont attendrissants”
Mais ils n’ont comme nous pour animer leur souffle
Ce feu qui brûle fort dans la chair et le sang.
L’amour ne se nourrit pas que de corps à corps.

Si le feu à présent ne semble plus que braises
L’amour est toujours là et vit dans la tendresse
Si les corps ont faibli, leurs ardeurs amoindries 
Les cœurs comme les âmes demeurent fort épris.
Vivace est l’amour dans ce profond accord.

Lorsque je tiens ta main et que tu me regardes 
Les mots sont superflus tant nous nous comprenons 
Et lorsque nos enfants voient comme on se regarde
Ils rêvent de connaître à leur tout ce beau nom
Celui qu’on nomme amour qui vaut plus que de l’or.
Pierre Jean Boutet - Logo
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