Plénitude.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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La courbe d’une tige au dessus d’un plan d’eau
Un friselis discret comme un simple murmure
Une odeur de cannelle d’un pot de confiture
De tes cils la caresse quelque part sur ma peau,

Un sentiment de paix rempli de plénitude 
Très proche sans nul doute de la béatitude 
Le corps abandonné à un très doux massage
L’esprit est vagabond perdu dans les nuages.

Un papillon volette là au dessus des fleurs
Un carillon provient du village autour
Je demeure détendu dans le vague bonheur
De ne faire plus qu’un avec ce qui m’entoure.

Combien de ces moments aussi simples que rares
Peut on vivre à présent dans les villes barbares
Comment y retrouver un si subtil repos
Dans l’odeur des fumées et le bruit des autos ?

Je crois au naturel des vies à la campagne
Fini l’artificiel d’une vie dans ces bagnes
Que sont bien de nos villes où notre vie on gagne
Je préfère de loin mon pays de cocagne.
Pierre Jean Boutet - Logo
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