Pleine lune.
Publié le 03 août 2025
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Le champ est frémissant sous les rayons trop pâles
Le blé d’or est argent sous ces lueurs spectrales
Épis à l’unisson d’un sabbat de sorcières,
Tout semble transformé par l’étrange lumière.
Sur des branchages nus, dépouillés par l’automne,
Des oiseaux sont posés vêtus de plumes noires.
Au loin de grands éclairs, un orage qui tonne
Des tombes sont brisées en mille éclats d’ivoire.
Cimetière perdu d’un village désert
Où des hommes jadis vivaient avant la guerre
Les bombes ont effacé les maisons de l’endroit
Miracle pas celui où la mort a des droits.
Il est comme une île au milieu de ces champs
Que la vie est venue labourer patiemment.
Mais pas ce lieu précis, où dit-on hurlent encore
Les jours de pleine lune, tous ceux qui y sont morts.
Le blé d’or est argent sous ces lueurs spectrales
Épis à l’unisson d’un sabbat de sorcières,
Tout semble transformé par l’étrange lumière.
Sur des branchages nus, dépouillés par l’automne,
Des oiseaux sont posés vêtus de plumes noires.
Au loin de grands éclairs, un orage qui tonne
Des tombes sont brisées en mille éclats d’ivoire.
Cimetière perdu d’un village désert
Où des hommes jadis vivaient avant la guerre
Les bombes ont effacé les maisons de l’endroit
Miracle pas celui où la mort a des droits.
Il est comme une île au milieu de ces champs
Que la vie est venue labourer patiemment.
Mais pas ce lieu précis, où dit-on hurlent encore
Les jours de pleine lune, tous ceux qui y sont morts.

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