Pauvres marionnettes.
Publié le 03 août 2025
moins d'une minute de lecture
7 lecture
(0)
Nous sommes des Sisyphes, à pousser sur nos jours
Qui reviennent sans cesse dès l’aube de retour
À tracer un sillon chaque jour si semblable
A refaire toujours ce qui est indispensable.
Nous sommes aussi des roues à tourner sur nous mêmes
A faire et refaire ces tours qui nous ramènent
A ce point de départ d’une aube qu’on dit nouvelle
Juste parce que parfois, elle est un peu plus belle.
Pourtant étrangement on ne fait du surplace
Il y a chaque fois des choses qui se passent
Nous sommes entraînés tous sur la même pente
Rien ne sert de freiner, ni même qu’on se repente.
La roue de l’écureuil sur un grand toboggan
Voilà la juste image, c’est même élégant
Qui dit tout de nos vies, qui parle bien de nous
A tous nous agiter souvent comme des fous.
Mais prisonniers du temps, enfermés dans ses cycles
Sommes-nous les jouets de ce dieu bien cynique,
Quand va-t-il se lasser des pauvres pirouettes
Quand va-t-il désirer d’autres marionnettes ?
Qui reviennent sans cesse dès l’aube de retour
À tracer un sillon chaque jour si semblable
A refaire toujours ce qui est indispensable.
Nous sommes aussi des roues à tourner sur nous mêmes
A faire et refaire ces tours qui nous ramènent
A ce point de départ d’une aube qu’on dit nouvelle
Juste parce que parfois, elle est un peu plus belle.
Pourtant étrangement on ne fait du surplace
Il y a chaque fois des choses qui se passent
Nous sommes entraînés tous sur la même pente
Rien ne sert de freiner, ni même qu’on se repente.
La roue de l’écureuil sur un grand toboggan
Voilà la juste image, c’est même élégant
Qui dit tout de nos vies, qui parle bien de nous
A tous nous agiter souvent comme des fous.
Mais prisonniers du temps, enfermés dans ses cycles
Sommes-nous les jouets de ce dieu bien cynique,
Quand va-t-il se lasser des pauvres pirouettes
Quand va-t-il désirer d’autres marionnettes ?

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.