Patience.
Publié le 03 août 2025
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Nous vivons une vie rongée par l’impatience
On a perdu de vue comment perdre son temps
Sont-ce les bénéfices des techniques et des sciences
Que de courir ainsi après tout, tout le temps ?
Avoir tout tout de suite, sans y songer avant
Sans cette étape riche, que d’attendre longtemps
Sans même imaginer ce plaisir qu’on aura
Et qui un peu trop vite, lui, se dissipera.
Aussi vite on se lasse de l’avoir possédée
La chose désirée, si facile à atteindre
Lorsque chaque pulsion est ainsi libérée
L’ennui viendra trop tôt, pour sur l’envie déteindre.
Apprendre à goûter les charmes de l’attente
Qui n’est pas frustration mais plaisir différé
À force d’y penser, se peut même qu’on sente
Déjà quelques frissons de l’instant projeté.
Toutefois s’insurger des attentes subies
De ces retards indus, imposés par la vie
Cela n’est que souhait d’éviter l’injustice
De tout ce temps perdu, sans offrir de délices.
La patience n’existe qu’il n’y ait pas méprise
Elle ne vaut que sur ce, sur quoi je n’ai de prise
Comme un ouragan, un séisme ou la bise
Ou quand je prend du temps, pour moi, et à ma guise.
Lors quand je dois subir les caprices d’un autre
Ou son incompétence, ou quoi que ce soit d’autre
L’impatience qui gronde, n’est que l’agacement
De voir ainsi les autres, abuser de mon temps.
On a perdu de vue comment perdre son temps
Sont-ce les bénéfices des techniques et des sciences
Que de courir ainsi après tout, tout le temps ?
Avoir tout tout de suite, sans y songer avant
Sans cette étape riche, que d’attendre longtemps
Sans même imaginer ce plaisir qu’on aura
Et qui un peu trop vite, lui, se dissipera.
Aussi vite on se lasse de l’avoir possédée
La chose désirée, si facile à atteindre
Lorsque chaque pulsion est ainsi libérée
L’ennui viendra trop tôt, pour sur l’envie déteindre.
Apprendre à goûter les charmes de l’attente
Qui n’est pas frustration mais plaisir différé
À force d’y penser, se peut même qu’on sente
Déjà quelques frissons de l’instant projeté.
Toutefois s’insurger des attentes subies
De ces retards indus, imposés par la vie
Cela n’est que souhait d’éviter l’injustice
De tout ce temps perdu, sans offrir de délices.
La patience n’existe qu’il n’y ait pas méprise
Elle ne vaut que sur ce, sur quoi je n’ai de prise
Comme un ouragan, un séisme ou la bise
Ou quand je prend du temps, pour moi, et à ma guise.
Lors quand je dois subir les caprices d’un autre
Ou son incompétence, ou quoi que ce soit d’autre
L’impatience qui gronde, n’est que l’agacement
De voir ainsi les autres, abuser de mon temps.

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