PATACHON
Publié le 03 août 2025
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C’était un chiot tout rond surnommé patachon
Car il passait son temps sur un grand édredon
À dormir à rêver au lieu d’aller jouer
Alors fatalement sa silhouette enflait.
Dehors des camarades, des chiens des environs
Couraient comme beaux diables après mille ballons
Sautaient par dessus haies après les papillons
Aboyaient vers le ciel quand passait un avion.
Le patachon lourdaud ne bougeait que sa queue
Quand on le caressait et le flattait un peu.
Il regardait la danse qu’au plafond font les mouches
Et répugnait toujours d’abandonner sa couche.
C’est contraint et forcé qu’il la quittait parfois
Pour faire ses besoins, pour manger comme un roi.
On comptait sur les doigts le nombre de ces fois
Qui n’excédait le nombre de jours qui est dans un mois.
Mais il vint un moment où autour s’inquiétèrent
Parmi ceux qui l’aimaient, de le voir ventre à terre
Tellement bedonnant que mouvoir était peine
Et que pour toute chose il restait à la traîne.
On lui retira donc son trop doux édredon
Et c’est dehors dans l’herbe qu’on installa sa niche
Le venaient taquiner chaque soir une biche
Qu’il essayait de mordre, freiné par son bedon.
Chaque jour qui passait et entre deux caresses
Il devait se bouger et remuer ses fesses
Pour avoir sa pitance il fallait qu’il se presse
Sa gamelle restait juste le temps d’une messe.
Quand d’autres petits chiens vinrent avec lui jouer
D’abord fut réticent puis plus intéressé
Car tout seul dans sa niche c’est sûr qu’il s’ennuyait
Du ballon, les rebonds toujours le fascinaient.
Il dressa sur ses pattes son corps en tonnelet
Et chaque jour qui passe plus mince le voyait
Au bout de quelques mois, il n’était si fragile
Ce n’était plus un chiot mais un grand chien agile.
Il demeure à nouveau admis dans la maison
Où trône à nouveau l’accueillant édredon
Mais il n’a plus de goût à voir voler les mouches
C’est à présent dehors que sa vie a fait souche.
Car il passait son temps sur un grand édredon
À dormir à rêver au lieu d’aller jouer
Alors fatalement sa silhouette enflait.
Dehors des camarades, des chiens des environs
Couraient comme beaux diables après mille ballons
Sautaient par dessus haies après les papillons
Aboyaient vers le ciel quand passait un avion.
Le patachon lourdaud ne bougeait que sa queue
Quand on le caressait et le flattait un peu.
Il regardait la danse qu’au plafond font les mouches
Et répugnait toujours d’abandonner sa couche.
C’est contraint et forcé qu’il la quittait parfois
Pour faire ses besoins, pour manger comme un roi.
On comptait sur les doigts le nombre de ces fois
Qui n’excédait le nombre de jours qui est dans un mois.
Mais il vint un moment où autour s’inquiétèrent
Parmi ceux qui l’aimaient, de le voir ventre à terre
Tellement bedonnant que mouvoir était peine
Et que pour toute chose il restait à la traîne.
On lui retira donc son trop doux édredon
Et c’est dehors dans l’herbe qu’on installa sa niche
Le venaient taquiner chaque soir une biche
Qu’il essayait de mordre, freiné par son bedon.
Chaque jour qui passait et entre deux caresses
Il devait se bouger et remuer ses fesses
Pour avoir sa pitance il fallait qu’il se presse
Sa gamelle restait juste le temps d’une messe.
Quand d’autres petits chiens vinrent avec lui jouer
D’abord fut réticent puis plus intéressé
Car tout seul dans sa niche c’est sûr qu’il s’ennuyait
Du ballon, les rebonds toujours le fascinaient.
Il dressa sur ses pattes son corps en tonnelet
Et chaque jour qui passe plus mince le voyait
Au bout de quelques mois, il n’était si fragile
Ce n’était plus un chiot mais un grand chien agile.
Il demeure à nouveau admis dans la maison
Où trône à nouveau l’accueillant édredon
Mais il n’a plus de goût à voir voler les mouches
C’est à présent dehors que sa vie a fait souche.

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