Pas omniscient mais quand même
Publié le 03 août 2025
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Je n’ai pas tout lu des plus grands philosophes
Je n’ai tout vu des artistes consacrés
Je n’ai point parcouru en tous sens tout le globe
Ni tout entendu des musiques qu’il englobe
Je n’ai non plus su toutes les religions
Ni n’ai tout connu des civilisations.
J’ai le sentiment pourtant de comprendre
Que des œuvres de l’homme ne restent que des cendres
Qu’aussi grand qu’il se croit à travers ces talents
Tout devient dérisoire au passage du temps.
Pourtant l’homme se bat n’est-il pas admirable ?
Il ne baisse les bras tant il se sent capable
De vaincre les obstacles qui s’opposent à lui.
Même orgueil hier qu’il en a aujourd’hui.
Mais si l’homme emporte à ses yeux des victoires
S’il élève de hauts monuments à sa gloire
Qui émaillent partout en tous lieux son histoire
Pour qu’elles restent à jamais en mémoire
Comment ne voit-il pas qu’il concourt à sa ruine
En ne combattant pas ce qui en lui le mine
Ce désir insatiable qu’il ne peut satisfaire
Cette faim sans limite qui le mène à l’enfer.
Comment ne comprend-il au terme de sa course
Que la seule valeur qu’il devrait voir en bourse
Qui est le seul remède à son aveuglement
Qui peut lui dire encore à quel point il se ment
C’est l’amour pour tout être comme pour toute chose
Qui induit le respect aussi bien pour la rose
Que pour tout le milieu dans lequel l’homme vit
Qui sait calmer si bien ses vitales envies.
Sans doute trop simple pour son entendement
Lui qui se pense au dessus, si intelligent
De céder sans lutter à ce beau sentiment
Aussi de faire taire en lui ses grondements.
Je n’ai tout vu des artistes consacrés
Je n’ai point parcouru en tous sens tout le globe
Ni tout entendu des musiques qu’il englobe
Je n’ai non plus su toutes les religions
Ni n’ai tout connu des civilisations.
J’ai le sentiment pourtant de comprendre
Que des œuvres de l’homme ne restent que des cendres
Qu’aussi grand qu’il se croit à travers ces talents
Tout devient dérisoire au passage du temps.
Pourtant l’homme se bat n’est-il pas admirable ?
Il ne baisse les bras tant il se sent capable
De vaincre les obstacles qui s’opposent à lui.
Même orgueil hier qu’il en a aujourd’hui.
Mais si l’homme emporte à ses yeux des victoires
S’il élève de hauts monuments à sa gloire
Qui émaillent partout en tous lieux son histoire
Pour qu’elles restent à jamais en mémoire
Comment ne voit-il pas qu’il concourt à sa ruine
En ne combattant pas ce qui en lui le mine
Ce désir insatiable qu’il ne peut satisfaire
Cette faim sans limite qui le mène à l’enfer.
Comment ne comprend-il au terme de sa course
Que la seule valeur qu’il devrait voir en bourse
Qui est le seul remède à son aveuglement
Qui peut lui dire encore à quel point il se ment
C’est l’amour pour tout être comme pour toute chose
Qui induit le respect aussi bien pour la rose
Que pour tout le milieu dans lequel l’homme vit
Qui sait calmer si bien ses vitales envies.
Sans doute trop simple pour son entendement
Lui qui se pense au dessus, si intelligent
De céder sans lutter à ce beau sentiment
Aussi de faire taire en lui ses grondements.

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